Bonsoir! Oui, je sais, j'avais dit que je vous mettrais la suite des descriptions Beyblade mais là comme un petit coup de cafard j'ai écrit un texte, je ne voulais vraiment pas le faire un autre jour qu'aujourd'hui car on écrit plus facilement lorsque l'on vient de ressentir quelque chose:
Confession d'une chroniqueuse prête à tout pour avoir son bac
N'y a-t-il rien de plus déroutant que de grandir ?Selon Matisse « Il faut regarder la vie avec des yeux d'enfant ». Mais comment faire quand la réalité rattrape les rêveries ?Et quand cette réalité vous obsède à un point que vos inspirations vous paraissent devenir inatteignable ?Quand on était petit, nos seules préoccupations étaient de jouer avec nos poupées ou au cowboy, j'aimais ces moments de tranquillités où l'on prenait du plaisir car l'on avait pas la notion du temps. On ne se posait pas de questions qui ne ressemblent à rien, non, étions insouciants. Ce mot, je ne sais plus exactement ce qu'il signifie ou plutôt je ne le ressens plus, parce que pour ressentir il faut vivre. Vivre c'est-à-dire pleurer, pourquoi ne le fais-je pas ?La raison est-elle que j'ai un cœur de pierre ou par dignité ?Un peu des deux mais je manque d'objectivité lorsqu'il s'agit de ma personne, comme tout le monde.
Le doute, sentiment que je ne veux pas ressentir, c'est pour cela que j'évite de me poser des questions puisque la logique est que questions égales réponses et réponses entraine nouvelles interrogations. Pourtant, de tels cruels moments existent après les périodes de « tragédies ». Tout est relatif. Selon moi, tragédie est synonyme d'échec. Je n'ai pourtant qu'une seule et unique crainte: que tous le monde réussisse sauf moi. Cela s'est accru depuis les examens, j'ai réalisé à quel point je détestais ça. Je ne peux y échapper puisque c'est du passé et il finit toujours par nous rattraper. Mon seul véritable regret est d'avoir eu des notes médiocres(elles sont d'être catastrophiques mais la défaite reste amère)au B.A.C. Rien que le fait d'écrire ce mot me donne envie de vomir, c'est d'ailleurs littéralement ce que j'ai fait après les avoir su. Cela vous intrigue, n'est-ce pas ?Que ma priorité est les études. D'autres vivent leur vie d'adolescents, dehors, en fumant une cigarette ou je ne sais quels autres passe-temps peu recommandable. Moi je reste las, presque un anti-héros, je n'en ai rien à faire, une vie d'aventure pleines de rebondissements, ce n'est pas pour moi, mes ambitions sont modestes mais le chemin est tout de même tortueux.
Quand je vois que certains raillent de leur mauvaises notes ou que certains ont des capacités mais ne se donnent pas la peine de réussir suffisamment, cela m'horripile! Ne prenez pas ça pour de la jalousie, je me réjouis de leur réussite, je dirais même que je les admire mais une question subsiste: comment font-ils ?Ils passent leur journée dans leurs options et/ou loisirs, comment trouves-t-ils le temps de se mettre au travail ?Et comment font-ils sans prendre de notes ?
Je crois que mes questions resteront sans réponses, tout ce que j'ai c'est une certitude: je me sens diminuée par rapport aux autres élèves. Je pense avoir perdue deux choses d'une importance inestimables, ce sont la motivation et la joie de vivre.
Avoir tout le temps l'air pensive, un petit nuage sombre au dessus de la tête et ceux qui nous entourent de façon dichromatique. Lorsque je parle de mes pré-sentiments à ce sujet à des personnes de mon entourage, une seule phrase résonne: « Mais arrête, t'es bonne élève, je suis sûr(e) que tu vas l'avoir! ». Sachez qu'il faut aller voir au-delà des lunettes et ça, personne n'a réussi à le faire, je dis bien ; Personne.
D'où l'utilité de l'enfance dans toute cette histoire, avoir l'air froide et distante ne résout rien mais quand cela fait partie de notre caractère, on ne peut éviter de passer par là, alors, à quoi bon résister à la tentation de se poser des question ?C'est vrai ça, à quoi bon ?Mais à quoi bon ?!
Une vague de tristesse remplie le cœur des penseurs alors que les enfants, eux, restent là, tout sourire devant des dessins-animés, laissant parler leur rêve d'évasion par des dessins plus incompréhensibles les uns que les autres. De tous, ce sont eux les plus intelligents parce qu'ils profitent de chaque secondes en s'amusant à mordre tout ce qui leur tombe sous la main.
Ne faite pas la même erreur que moi, ne devenez pas lucide et pessimiste ; Croquez la vie à pleine dent!