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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:10

Bonsoir! Aujourd'hui, j'ai envie de vous faire tester vos connaissances littéraires sur Proust. C'est ce que ma meilleure amie a à faire(elle est en 3ème)donc si vous êtes au même niveau et que vous avez étudié Proust, ça ne devrait pas être trop difficile pour vous: http://serieslitteraires.org/site/Le-questionnaire-de-Proust 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 20:24

Bonsoir! La semaine dernière, c'était l'anniversaire de la page, donc je lui ai écrit un texte:

Qu'y a-t-il de mieux pour une page d'écriture qu'un texte en guise de cadeau d'anniversaire ?

 

Et voilà un an que la page est crée! Eh dire que je suis parte d'un rien, je ne pensais réellement pas qu'elle m'habiterait à ce point. J'en avais déjà eu plusieurs mais celle-ci a quelque chose en plus: de l'âme.

Cette page est beaucoup plus chaleureuses que les autres, je ne dis pas cela car j'en suis la créatrice mais parce qu'écrire me réchauffe le cœur. Il n'y a pas un seul jour où je ne prends pas du plaisir à venir y jeter un œil ou deux. Sans compter que la présentation est loin d'être désagréable à regarder, pour moi bien sûr, à chacun ses goûts! Elle m'a permis de vous faire découvrir ma passion et ma façon de la développer. Il est vrai que je n'ai pas changé la photo de profil depuis sa création, certains d'entre vous qui suivent la page l'ont sans doute remarqué, eh bien, sachez que je ne voudrais la changer pour rien au monde car elle me rappelle trop de souvenirs de mes débuts en tant que chroniqueuse. En outre, nous avons souvent changé la photo de couverture, nous avons tellement de belles images à vous faire partager! Passons. Je pouvais écrire sans forcément passer par là mais Facebook est le réseau le plus sociable que je connaisse, c'était plus facile pour moi puisque j'y vais quotidiennement. Plus tard, #Satsuki a crée un skyblog et une boite e-mail, ce qui augmentait nos chances d'être lus et je l'en remercie.

Les avis ne sont pas toujours aussi critiques que je ne l'avais espéré mais je remercie du fond du cœur ceux qui ont suivi et commencer les chroniques, à commencer par #Satsuki. Comme l'indique le titre de la page, je ne suis pas seule, #Satsuki(auparavant Sakura)était là dès le début. Nous nous sommes soutenues et rapprochées l'une et l'autre. Cette page nous permet de progresser ensemble de jours en jours. Pas seulement en écrivant des chroniques mais aussi des textes, « La Minute #Satsuki »en est la preuve. Et il n'y a pas que l'écriture, vous avez à tout les coups remarqué que nous mettons des liens de musiques dans nos chapitres. Cela vous paraît peut-être insignifiant, vous avez tort, ces chansons nous servent dans notre vie de tout les jours. On peut argumenter sur nos deux points de vues et c'est très enrichissant. C'est un peu après le commencement de cet album que sont apparus mes poèmes. Comme quoi nous avons des registres plutôt variés! Toutefois je ne vais pas épiloguer sur la poésie, tout les détails sont dans la description de l'album.

Miam... Que la page a dû se régaler avec ses 12 albums d'écriture! Soit 7 chroniques, 7 poèmes, 4 textes(en comptant celui-ci), 8 Minute #Satsuki, un concours et 12 « textes » coups de cœur.

En un an, je trouve qu'on a pas chômé! Et ce n'est que le début, on est pas prête de s'arrêter. Ça ne se voit peut-être pas au vue des petits 300 fans et des 3 personnes qui en parlent. Mais nous sommes obstinées! Nous réussirons à avoir de plus en plus de personnes qui liront nos écrits, je le sens!

 

A ce propos, je remercie: Tesserd, Yasamin, Robert et Alice d'avoir suivi nos dernières chroniques et

d'avoir laissé à presque chaque chapitres leurs « j'aime » et leurs commentaires.

 

Évidemment que je suis déçue de n'avoir que quatre avis alors qu'il y a des milliers d'internautes mais ce n'est que partie remise! Après tout, la faute vient aussi de nous, nous n'avons pas fait assez d'échanges ces temps-ci. C'est une résolution à prendre, nous tâcherons de la maintenir.

A un moment, j'avais l'intention de prendre un nouvel administrateur ou une nouvelle administratrice. J'ai commencé mes recherches et cela m'agaçait que personne de mon entourage ne puisse être taillé pour le rôle(il nous fallait quelqu'un avec des caractéristiques bien précises). Seulement maintenant je comprends que c'est le destin qui était là-dessous, si je n'en ai pas trouvé, c'est qu'au fond la page n'en a pas besoin. D'ailleurs, cela n'aurait pas de sens, nous ne pouvons plus changer le nom donc la troisième personne aurait inconsciemment ressentie un rejet.

 

Bref, tout ça pour dire que nous t'aimons Chroniques d'Isaline et Satsuki et que continuerons à écrire aussi longtemps que la vie nous le permettra! Alors Joyeux anniversaire!   

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 19:25

Bonsoir! Oui, je sais, j'avais dit que je vous mettrais la suite des descriptions Beyblade mais là comme un petit coup de cafard j'ai écrit un texte, je ne voulais vraiment pas le faire un autre jour qu'aujourd'hui car on écrit plus facilement lorsque l'on vient de ressentir quelque chose:

Confession d'une chroniqueuse prête à tout pour avoir son bac

 

N'y a-t-il rien de plus déroutant que de grandir ?Selon Matisse « Il faut regarder la vie avec des yeux d'enfant ». Mais comment faire quand la réalité rattrape les rêveries ?Et quand cette réalité vous obsède à un point que vos inspirations vous paraissent devenir inatteignable ?Quand on était petit, nos seules préoccupations étaient de jouer avec nos poupées ou au cowboy, j'aimais ces moments de tranquillités où l'on prenait du plaisir car l'on avait pas la notion du temps. On ne se posait pas de questions qui ne ressemblent à rien, non, étions insouciants. Ce mot, je ne sais plus exactement ce qu'il signifie ou plutôt je ne le ressens plus, parce que pour ressentir il faut vivre. Vivre c'est-à-dire pleurer, pourquoi ne le fais-je pas ?La raison est-elle que j'ai un cœur de pierre ou par dignité ?Un peu des deux mais je manque d'objectivité lorsqu'il s'agit de ma personne, comme tout le monde.

Le doute, sentiment que je ne veux pas ressentir, c'est pour cela que j'évite de me poser des questions puisque la logique est que questions égales réponses et réponses entraine nouvelles interrogations. Pourtant, de tels cruels moments existent après les périodes de « tragédies ». Tout est relatif. Selon moi, tragédie est synonyme d'échec. Je n'ai pourtant qu'une seule et unique crainte: que tous le monde réussisse sauf moi. Cela s'est accru depuis les examens, j'ai réalisé à quel point je détestais ça. Je ne peux y échapper puisque c'est du passé et il finit toujours par nous rattraper. Mon seul véritable regret est d'avoir eu des notes médiocres(elles sont d'être catastrophiques mais la défaite reste amère)au B.A.C. Rien que le fait d'écrire ce mot me donne envie de vomir, c'est d'ailleurs littéralement ce que j'ai fait après les avoir su. Cela vous intrigue, n'est-ce pas ?Que ma priorité est les études. D'autres vivent leur vie d'adolescents, dehors, en fumant une cigarette ou je ne sais quels autres passe-temps peu recommandable. Moi je reste las, presque un anti-héros, je n'en ai rien à faire, une vie d'aventure pleines de rebondissements, ce n'est pas pour moi, mes ambitions sont modestes mais le chemin est tout de même tortueux.

Quand je vois que certains raillent de leur mauvaises notes ou que certains ont des capacités mais ne se donnent pas la peine de réussir suffisamment, cela m'horripile! Ne prenez pas ça pour de la jalousie, je me réjouis de leur réussite, je dirais même que je les admire mais une question subsiste: comment font-ils ?Ils passent leur journée dans leurs options et/ou loisirs, comment trouves-t-ils le temps de se mettre au travail ?Et comment font-ils sans prendre de notes ?

Je crois que mes questions resteront sans réponses, tout ce que j'ai c'est une certitude: je me sens diminuée par rapport aux autres élèves. Je pense avoir perdue deux choses d'une importance inestimables, ce sont la motivation et la joie de vivre.

Avoir tout le temps l'air pensive, un petit nuage sombre au dessus de la tête et ceux qui nous entourent de façon dichromatique. Lorsque je parle de mes pré-sentiments à ce sujet à des personnes de mon entourage, une seule phrase résonne: « Mais arrête, t'es bonne élève, je suis sûr(e) que tu vas l'avoir! ». Sachez qu'il faut aller voir au-delà des lunettes et ça, personne n'a réussi à le faire, je dis bien ; Personne.

D'où l'utilité de l'enfance dans toute cette histoire, avoir l'air froide et distante ne résout rien mais quand cela fait partie de notre caractère, on ne peut éviter de passer par là, alors, à quoi bon résister à la tentation de se poser des question ?C'est vrai ça, à quoi bon ?Mais à quoi bon ?!

Une vague de tristesse remplie le cœur des penseurs alors que les enfants, eux, restent là, tout sourire devant des dessins-animés, laissant parler leur rêve d'évasion par des dessins plus incompréhensibles les uns que les autres. De tous, ce sont eux les plus intelligents parce qu'ils profitent de chaque secondes en s'amusant à mordre tout ce qui leur tombe sous la main.

 

Ne faite pas la même erreur que moi, ne devenez pas lucide et pessimiste ; Croquez la vie à pleine dent!  

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 23:24

Bonsoir! Aujourd'hui je vous mets le chapitre 15 de la chronique Les Roses sont Rouges. Profitez-en bien car c'est le dernier. Je pense que vous devriez aller sur mon skyblog et ma page Facebook si vous voulez voir les chroniques plus clairement et illustrées :

Chapitre 15:

« Oh, grand-mère, c'est tellement triste...

- « Alea lacta est ». Les dés sont jetés... 
A partir de ce jour je compris plusieurs choses. Tout d'abord, la phrase « In amoura menta » ; « L'amour naît d'un regard ». En lui fermant ses yeux, c'était comme le rideau d'un spectacle. Il n'y avait plus rien à voir, seulement le regret du bonheur passé. Les yeux, Fanny, les yeux sont ce qui révèlent nos véritables sentiments. Si j'avais compris dès le début que les siens pétillaient pour moi, il n'y aurait pas eu toutes ces complications. 
Ensuite, je vais te dire ce que signifie le mot « Liouba », c'est l'amour. J'avais donc raison en insinuant qu'il me faisait une déclaration d'amour puisque « je t'aime » en russe se dit: « Ya lioubliou tiebia ». Une citation me revient souvent quand je repense à tout ça: 

« On peut dire je t'aime dans toutes les langues car l'amour dépasse les frontières. »

-Je vois, c'est bien approprié. Pourquoi tu n'as pas embrassé une dernière fois Dimitri au lieu de te coucher sur sa poitrine ?

-Parce que cela aurait été le seul baiser que je lui aurait donné. Je ne voulais pas qu'il pense qu'il lui fallait mourir pour que je l'embrasse de mon plein gré.

-Je ne sais pas si j'aurais pu faire preuve de tant de maîtrise de moi-même... Comment tu as fait pour rentrer chez toi ?

-J'enrageais. Le maître de la cabane était bien un garde forestier mais il arrivait quelques minutes après sa mort. Je compris également que la mort n'était rien de plus qu'un silencieux boucan. Silencieuse d'une part part l'immuabilité d'un corps et d'autre part bruyante à cause des représailles et des jacassements des semaines à venir. Aussitôt la situation expliquée, il a prévenu les pompiers. Ils me ramenèrent chez moi et ont emmenèrent Dimitri à l'hôpital pour que ses parents puissent le voir. Les médecins voulaient m'examiner mais je préférais annoncer moi-même mon état à mes proches.

-Et le bébé dans tout ça ?

-Je le gardais, c'était la dernière chose qui restait de mon aimé. Mes parents voulurent que j'avorte mais j'atteignis ma majorité à temps. Ils finirent par se faire à l'idée. Neuf mois plus tard, une jolie petite fille est née ; Delphine. Je continuais tout de même mes études, ce n'était pas facile, mais je m'accrochai et je suis devenue bibliothécaire. 

-Tu n'as jamais été tentée par d'autres garçons ?Pas une seule fois ?

-Des garçons me faisaient la cours mais le temps n'altérait rien à ma douleur. Bien sûr, cela m'aurait aidé d'élever Delphine avec l'aide de quelqu'un d'autre mais quelque chose m'en empêchait.

-C'est courageux.

-Attends-moi ici un instant, j'ai quelque chose à te montrer. »

***

« Il y a des jours où j'avais envie de la jeter par la fenêtre mais sa volonté était que je la garde. Depuis toutes ces années je la conservai dans du givre en attendant de te conter cette histoire. Que dis-je, Mon histoire.

-Ne me dis pas que c'est...?

-Et si, tu viens de faire connaissance avec la fleur qui a fait mon malheur: « la Rosa Centifolia ».

-Je pensais que ton idée de départ était de la remettre à ton professeur.

-Cela m'était impossible. Il y avait le sang de Dimitri sur la fleur, c'était mon cadeau empoisonné. Je ne pouvais m'en délier. Comme tu peux le remarquer, le givre a pu la conserver mais au péril de sa beauté. Les éclaboussures de sang sur ses pétales transformèrent le rose, couleur de l'enrhumé, en rouge, couleur de la colère. Sa tige, autrefois vert pomme, est devenue aussi noire que la mort. Et ses épines, ses fameuses épines qui tuèrent l'homme de ma vie me font penser au fuseau dans le comte de Charles Perrault « La Belle au bois dormant ». Un temps soit peu plus pointu et tout aussi dévastateur. 
C'est pourquoi je veux que tu m'accompagnes dans l'action que je vais faire. Je commençais à la décongeler il y a plus d'une semaine en sachant que tu viendrais me voir. Te souviens-tu de la phrase de mon roman préféré ? 

« Vois-tu ce point où le soleil touche les étoiles ?C'est là que mon âme t'attends. » 

Eh bien, il est temps pour moi de la mettre en place. Suis-moi, nous allons là où tout commença. 

***

« Eh voilà, nous sommes devant le début de la rivière. Mon idée est de déposer la rose sur l'eau, lui disant adieu à tout jamais. C'est peut-être idiot mais je pense qu'en cette fleur il y a une partie de l'âme de Dimitri, il est grand temps désormais de le laisser voguer vers d'autres horizons. 
Ça y est, elle s'en va de plus en plus loin. Dans quelques mètres, elle dévalera la cascade. Regarde, l'eau est en train de purifier certains pétales en les changeant de couleur. Ils deviennent blanc telle l'incandescence. 
Une rose symbolise le sang qui coule dans les veines de chacun d'entre nous, à l'appel de la rose qui fleurit dans le cœur de tous et de toutes, je ferais l'impossible pour t'aider dans tes sentiments amoureux. 
Je pense avoir tiré une leçon: quel qu'en soit la couleur de pureté initiale, les Roses sont Rouges... » 
(http://www.youtube.com/watch?v=cTEw1M-XNtQ)

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 19:57

Bonsoir! Aujourd'hui je vous mets le chapitre 14 de ma chronique:

Chapitre 14:

Face à cette apparition d'horreur, je te laisse imaginer ma torpeur. J'en tremblai. J'eus tout juste le temps de l'attraper avant qu'il s'écroule sur le sol. Il dégoulinait d'eau. Il avait les pommettes de son visage rougies et pourtant, il était d'une pâleur tel un fantôme. Sa lèvre antérieur saignait. Je lui demandai ce qui lui arrivait mais je n'eus aucune réponse. Seulement des gémissements de douleur. Ce n'est qu'en voyant mon insistance que ses yeux finirent par indiquer trois ou quatre fois ma gauche. 
La première fois, je ne voyais rien d'anormal. Je regardai de nouveau les yeux de Dimitri pour en savoir plus, ils m'indiquèrent de regarder en bas. 
La seconde fois, je ne pouvais pas le croire mais elle était bien là, à nos genoux: la « Rosa Centifolia ». Ses pétales n'avaient que quelques éclaboussures tandis que ses épines baignaient dans le sang de mon ami. Mes yeux s'écarquillèrent. Je le regardai à nouveau dans les yeux mais je voulais connaître tous les détails de cette mésaventure. Je l'empoignai par sa chemise fermement et le secouai de plus en plus violemment en répétant avec un rythme sans fin: 

« Qu'est-ce que tu as fait ?!...Qu'est-ce que tu as fait ?!...Qu'est-ce que tu as fait ?!... ». 

C'est l'une de ses mains qui arrêta ma folie en me caressant la joue. Je sentais du sang dessus mais je m'en moquais. 
Il finit par réciter difficilement son escapade: 

« Je... J'étais en train de... de prendre du bois quand je l'aperçus pendouillant grâce à une liane sur un rocher de... la cascade. Je m'en approchai pour te la ramener quand ma jambe faiblit et me fit tomber sur... un rocher, d'où le sang de ma lèvre. Je ne renonçais pas pour autant, je... montais sur... une pierre. Je fis attention pour la prendre car une seule piqure et...quick! Je réussis à la défaire de ses liens, je l'avais en main, je la tenais par le haut, juste en dessous des pétales mais... le... suintement de l'eau sur la pierre m'a fait glisser. J'atterris sans bobos... mais la fleur m'échappait. Maladroitement, je mis mes deux sur sa tige et... me piqua. Je sortis de la rivière. Une goutte commença à couler. Je mis mon doigt... dans ma bouche pour sucer le sang, mais c'était de pire en pire. Je m'énervais de ne pouvoir rien faire... alors... je suis revenu pour te rapporter ce qu'il reste de ce... de cette fleur, si importante pour toi. Je... je suis désolé, je l'abimai... »
Des larmes commencèrent à perler sur son visage, suivis d'autres gémissements de douleur. Je me sentais tellement mal, j'étais la cause de son sacrifice. Mes yeux étaient inondés de larmes. Avant de les déverser, je lui dis: « Non, c'est plutôt moi qui devrait être navrée. Si je n'avais pas dit cette phrase l'autre soir à propos de la rose, tu n'aurais pas été la chercher. »

Je n'eus jamais de réponse mais je voyais que ses yeux disaient: « Ne regrette rien. » Je tenais à désinfecter ses mains mais il secouait la tête, comme s'il se condamnait. Cependant, je me devais de respecter sa dernière volonté, alors, je restais là, à le regarder sombrer dans l'agonie. Dans son délire, il murmurait des mots que je ne comprenais pas, la plupart devait être russe. Excepter un qu'il répétait à tout bout de chant: « Liouba ». Ce mot était tout le temps précédé ou suivi de mon prénom. En grande romantique, je m'étais dit que c'était peut-être une déclaration d'amour et d'adieu. Je ne concevais pas que cela puisse se terminer de cette façon. Puisqu'on en était au moment des confidences et des vérités générales, je lui mis sa main sur mon ventre et lui dis: 

« Ne nous laisse pas... ». 

A peine ai-je fini ma phrase que je sentais son âme s'extirper de son corps. Ses yeux devinrent inexpressifs et son corps inerte de tous mouvements. 
Une goutte d'eau atterrit sur sa joue annonçant en éclaireur l'averse qui suivi. Comme si Dimitri n'était pas assez mouillé! Je lui ferma ses yeux et m'appuya sur sa poitrine, qu'il y a de cela quelque jour, battait comme un tambour...

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 20:34

Bonsoir! Aujourd'hui je vous poste le chapitre 13 de ma chronique"Les Roses sont Rouges". Bonne lecture! 

Chapitre 13:

« C'est impossible, je ne peux pas l'être! »

C'est ce que je me suis dit après l'énumération des différents symptômes que je t'évoquai tout à l'heure. Il est vrai que je n'avais pas de test sur moi pour en avoir la certitude absolue. Cependant, en déplaçant ma main tremblante sur mon ventre et en me concentrant pendant quelques minutes, je sentis quelque chose. C'est difficile à exprimer. C'était un peu comme une petite chose qui bougeait dans mon ventre. Elle me paraissait fragile et dure à la fois. Fragile de part sa petite taille, dure parce que je ressentais une certaine puissance énigmatique et indéfinissable. 
Il n'y avait pas de miroir près de moi, c'est dommage, je m'étais dit que ce serait la première chose que je ferais dès que je le serais.
Il est inutile de faire durer le suspens plus longtemps car tu l'as compris ; j'étais enceinte. 
Beaucoup de questions se bousculèrent dans mon esprit telles que: « Vais-je le garder ?Si oui, comment vais-je m'en sortir pour continuer mes études ?Comment mes parents vont-ils réagir si je n'avorte pas ?Suis-je réellement prête à devenir mère ?Et plus important encore: Dois-je le dire à Dimitri ? »
Je me mis en position de position de martyr tout en m'appuyant sur la cabane pour mieux me creuser la tête mais je ne trouvais pas de réponses censées à mes questions à cet instant. Jamais je ne pensai tomber enceinte avant d'être marier et encore moins d'avoir fini mes études en n'étant pas même majeure... Cela était facile pour moi de blâmer Dimitri puisque le garçon est sans nul doute celui qui doit le plus se protéger des deux conjoints mais j'étais également fautive. Ne prenant pas la pilule, c'était à moi de lui demander s'il se protégeait. Ah, l'insouciance de l'adolescence! Le fait est qu'adolescente ou pas je me devais de prendre une décision et vite car les jours sont comptés si je ne voulais pas le garder. En réfléchissant un peu plus, une « solution »m'apparaissait ; accoucher sous X et abandonner le bébé dans un orphelinat. Mes mains se crispèrent à cette idée. Non, je ne voulais vraiment pas que ça se passe ainsi, j'avais trop peur de changer d'avis au dernier moment. Pas question! Je ne pouvais pas m'y prendre de la sorte. Je crois que je n'aurais pu me regarder dans un miroir si c'était ce que j'avais fait(http://winxclubfrance.kazeo.com/musiques/winx-club-saison-3,a3530637.html)* Je cherchais encore: « Pourquoi ne pas tout simplement le donner à des personnes de ma famille ?Il ou elle resterait mon cousin ou ma cousine. » Cela me semblait déjà plus correct comme choix, après tout, j'aurais pu le voir grandir en lui donnant une famille aimante. Quant à l'avortement, je ne sais pas si j'en avais honnêtement le courage. J'avais peur qu'une partie de moi-même disparaisse en même temps que ce fœtus. J'étais si jeune, j'étais censée avoir toute la vie devant moi pour ce genre de chose. C'est le mot « censée »qui m'a trahi. Les études, moi qui rêvait d'en faire des brillantes et des longues pour avoir une belle profession, était-ce un autre de mes songes qui s'envolait en fumée ?Mes parents, qu'allaient-ils penser de moi ?Moi qui avait été si sage et si sérieuse durant toutes ces années, j'allai obligatoirement les décevoir. Comment pouvais-je faire financièrement si ils n'étaient pas avec moi ?Je n'avais ni appartement, ni travail, ni argent de côté. Je m'étais dit qu'à la prochaine rentrée scolaire que j'irais en colocation avec ma meilleure amie mais dans ces conditions, je ne pouvais en plus le loyer. Et moi dans tout ça, étais-je prête à assumer les conséquences de mes actes irréfléchis ?Trop c'est trop, ma tête commençait à exploser! Pour Dimitri, j'attrapai la première fleur qui me tombait sous la main et j'arrachai un à un les pétales en répétant les phrases: « Je lui dis... Je lui dis pas... Je lui dis... Je lui dis pas... ». 
Si j'avais eu plus de spontanéité, cela m'aurait empêcher d'agir comme une bécasse en utilisant ce système. 
Juste avant de retirer le dernier pétale qui allait sceller le destin de ce petit être, j'entendis un bruit de pas. Les buissons remuaient de plus en plus jusqu'à laisser apparaître Dimitri, l'air mal en point avec des mains ensanglantées...

*Pour la chanson, il s'agit de la quatrième"Je veux simplement".

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 12:34

Bonjour! Aujourd'hui je vous mets le chapitre 12 de ma chronique:

Chapitre 12:

Ce que je vais te dire va sans doute te paraître désuet mais j'avais presque l'impression de n'être plus moi-même, un peu comme si j'avais bu quelques alcools aphrodisiaques ou plus loufoque ; un stimulant sexuel. Je posai ma tête sur sa poitrine. Je voulais vérifier quelque chose, quelque chose que je m'étais toujours dit de faire. J'ai entendu nos deux cœurs battre à l'unisson, c'était vraiment merveilleux. Eh oui, nous les filles nous sommes compliquées! Je m'étais toujours dis que quand je trouverai le bon, j'essaierai de voir si nous pourrions être en osmose. Et ce n'est qu'après cela que j'étais fin prête. Bien sûr, j'étais extrêmement nerveuse, je tremblais tellement que j'avais du mal à défaire sa chemise. Mais j'y suis tout de même arrivée! De toutes façons, je ne pouvais pas me dégonfler, pas une troisième fois. Jamais deux cent trois, la troisième c'est toujours la bonne.
Non, cette fois-ci, je suis allée au bout de mes envies.
Après avoir défait sa chemise, je me suis assise à califourchon sur Dimitri, j'ai défait délicatement le bouton de son pantalon avant de lui retirer. Je laissai écouler quelques secondes, le temps de souffler un grand coup. Je regardai Dimitri dans les yeux et je déboutonnais entièrement mon accoutrement pour la première et dernière fois devant quelqu'un. Malgré toute la détermination que j'avais en moi, je n'arrivais toujours pas à le regarder en face. Je ne voulais pas inverser les rôles, je ne voulais vraiment pas que nous échangions nos places au début mais il a compris que je n'avais pas le choix, dans la cas contraire, je n'aurais pas pu continuer...
Non sans mal, Dimitri se mit en haut et moi en bas. J'en profitai pour lui descendre son boxer, le coucha sur moi en attirant sa tête dans ma poitrine.
Ce n'est pas parce que tu n'as pas l'âge que je ne peux pas te raconter la suite mais parce que je n'ai rien vu. Je préférais me l'imaginer. Après tout, cela ne m'empêcha pas de ressentir des émotions intenses et d'en profiter un maximum. Il avait beau faire nuit, nous avions tout deux très chauds. Néanmoins, cette chaleur n'avait rien de mal-sain, elle était apaisante. J'aurais voulu la ressentir toute ma vie mais de toute évidence, ce n'était pas possible.
Ce que je ne pourrais jamais oublier, c'est la douceur de sa peau. Mes mains passèrent tout leur temps dans ses cheveux et sur son dos, je n'osais bouger, j'étais tellement heureuse de sentir son souffle sur mon visage. Ce serait formidable, si on pouvait appuyer sur la touche « pause »ou« marche lente »au moment où on se sent le plus épanouie mais ça non plus ce n'est pas possible. Les meilleures choses ont une fin comme on dit, triste vieil adage mais bien réel, hélas...
C'est vrai, quand tu vois qu'en y repensant, je me suis identifiée à Clélia dans« La chartreuse de Parme »de Stendhal uniquement parce qu'elle aussi n'a pas regardé son« prince charmant »lors de sa première fois à cause d'une prière faite à Dieu, cela peut paraître complètement absurde mais pour moi cela prend tout son sens. On profite davantage de ce moment exceptionnel. La seule différence c'est que dès que j'avais mes mains dans les siennes, je ne pouvais m'empêcher de lui agripper son auriculaire droit avec le mien, un peu comme« Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. »
Il y a tout de même une chose que j'ai dite et que je n'aurais pas dû dire après coup:

« C'est tellement romantique comme endroit avec tout ces coquelicots, leur forme ne te rappelle pas quelque chose ?Eh bien, cela me fait penser à la« Rosa Centifolia », tu n'as pas remarqué qu'il leur manque des pétales ?On dirait des roses. Si seulement on avait réussi à l'attraper au lieu de la laisser couler le long de la rivière... Elle doit être loin maintenant. »

Comment aurais-je pu imaginer que c'est à cause de cette phrase que tout à basculer ?

***

Plusieurs jours après notre nuit d'amour, la jambe de Dimitri commençait à aller mieux, il avait toujours son bandage mais il remarchait correctement. Il était partit, disait-il: « Aller chercher du bois pour le feu. » Je trouvais cette idée excellente sur le coup puisque j'étais en train de couper les pommes que nous avions ramassés sur les pommiers la veille, avec le feu, nous aurions fait des pommes flambées. Le seul vrai délice que nous aurions ingurgités depuis un certain temps.
Tout se passait normalement jusqu'à ce que je commence à déglutir de plus en plus, sachant que cela ne m'arrivait jamais, je m'arrêtai dans ma lancée et je décidai de m'asseoir le temps que ça se calme. Au lieu de ça, d'horribles remontées acide se mettaient aussi à me déranger. Je n'ai eu d'autre choix que de sortir de la cabane pour aller régurgiter. Je m'étais dis que j'avais dû manger un fruit à peine mur au repas d'hier soir. Mais si c'était le cas, pourquoi avais-je les seins gonflés et du retard également...?

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:08

Bonjour! Aujourd'hui je vous mets le trailer de ma chronique: Sophie rime avec Soucis


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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 15:47

Bonjour! Hier, j'ai fait deux trailers,do nc aujourd'hui je vous en mets un et demain je vous mettrais l'autre :

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 12:47

Bonjour! Aujourd'hui je vous mets le chapitre 11 de ma chronique:

Chapitre 11:

Malgré mon insistance, il ne m'en dit pas plus. Nous voulions continuer de prendre des photos mais le temps se gâta en un claquement de doigts. Nous avons tout juste eu le temps de rentrer nous réfugier dans la cabane, en emmenant de surcroît nos affaires, avant qu'un orage éclate, laissant écouler des litres d'eau. Les éclairs étaient violents, je ne sais pas ce qu'en pensait Dimitri mais moi cela ne me rassurait pas du tout. Le luxueux palace dans lequel nous résidions était fait de bois. A tout moment un arbre, sous le coup de la foudre, aurait pu lui tomber dessus et nous écraser par la même occasion ; ou pire encore: le tonnerre aurait pu enflammer la forêt, nous piégeant dans un cercle de feu... Je ne raconta jamais mes craintes à Dimitri, le connaissant, il m'aurait ri au nez. Je n'aurais pas pu le blâmer, il est vrai qu'à l'époque j'avais tendance à dramatiser rapidement la situation. Bien que je n'avais pas peur de l'orage, je savais à quel point les éléments pouvaient se montrer cruels. Provoquant des incendies, des inondations, des tremblements de terres ; décimant des peuples et déchirant des familles. Rien de tout cela nous est arrivés, je ne sais pas si je peux dire« Heureusement »car deux personnes qui frôlent la mort plus d'une fois sont promises l'une à l'autre à vie. Attachée par un lien unique: le destin. Ces images en tête, au premier coup plus fort que les autres, je hurlai. Je hurlai comme je n'ai jamais hurlé. Bien plus que de la peur, c'était de la terreur. Une terreur qui me paralysait au point que je me recroquevillai sur moi-même, en position de martyr, les mains sur mes cheveux. Mon objectif était d'attendre que ce déluge soit passé pour me calmer mais Dimitri en décida autrement. Il s'agenouilla doucement. Je pensais qu'il allait me relever mais au lieu de ça il me gifla. Il n'y était pas allé de main morte mais il réussit à stopper mes cris. Je n'osais affronter son regard, je sentais pourtant qu'il le fallait:

« Où es-tu pigiline ?Où est la fille forte qui me claqua le baigné à la boîte et qui a failli recommencer quand j'étais à l'ouest ?!Ce qui est sûr, c'est que c'est pas cette espèce de poule mouillée sans tripes en face de moi! »

Il n'avait pas tort. Si un seul orage arrivait à me mettre en boule, c'est que je n'étais pas assez forte. C'est ce que je me plaisais à croire mais ce n'était pas ce qui était en train de se passer. Non. Ce que je voulais ignorer, c'est que j'étais en pleine phase de changement mental mais bientôt physique... Me relever et retrouver ma fierté, c'était ce que j'aurais dû faire. A la place, j'attendais que l'orage se finisse. 
Je suis allée dehors pour repenser un peu à tout ça, prenant pour prétexte d'aller visiter les environs.

*** 

Pendant ma réflexion, je ne m'étais pas aperçue que la nuit tombait et sans le vouloir, je suis tombée sur un magnifique champ de coquelicots. Blessure ou pas, Dimitri devait voir ça! De plus, ce n'était pas très loin de notre résidence. Il ronchonnait un peu au début, tu comprends, il ne voulait pas quitter son confort pour admirer la nature. Cette fois, je ne lui laissai pas le choix et il ne le regretta pas. Nous nous sommes allongés délicatement dans l'herbe et les fleurs légèrement mouillés, telle la rosée du matin. La petite brise présente était très agréable, à croire qu'il n'y avait pas eu d'orage. Les nuages laissaient planer une atmosphère mystique et énigmatique de part leur couleur sombre. Mais le plus magique était la Lune. Elle était étonnement proche de nous, on aurait presque pu la toucher! Sa couleur dorée lui donnait un air mystérieux et aussi chaleureux qu'une présence solaire. Nous n'avons pu détacher nos yeux pendant un moment. Quand cela étant fait, mon regard se posa instantanément dans celui de Dimitri, comme ci il m'attendait. Je lui ai pris la main tout en continuant de le contempler les yeux dans les yeux. Je n'ouvris pas la bouche, je ne voulais pas risquer de gâcher se moment avec des mots qui pourraient mentir sur mes intentions.
Depuis le début de notre arrivée, c'était la première fois que je me sentais aussi bien. Je n'aurais pas cru dire cela un jour mais il faut une première fois à tout, tu n'es pas d'accord...?

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