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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 12:34

Bonjour! Aujourd'hui je vous mets le chapitre 12 de ma chronique:

Chapitre 12:

Ce que je vais te dire va sans doute te paraître désuet mais j'avais presque l'impression de n'être plus moi-même, un peu comme si j'avais bu quelques alcools aphrodisiaques ou plus loufoque ; un stimulant sexuel. Je posai ma tête sur sa poitrine. Je voulais vérifier quelque chose, quelque chose que je m'étais toujours dit de faire. J'ai entendu nos deux cœurs battre à l'unisson, c'était vraiment merveilleux. Eh oui, nous les filles nous sommes compliquées! Je m'étais toujours dis que quand je trouverai le bon, j'essaierai de voir si nous pourrions être en osmose. Et ce n'est qu'après cela que j'étais fin prête. Bien sûr, j'étais extrêmement nerveuse, je tremblais tellement que j'avais du mal à défaire sa chemise. Mais j'y suis tout de même arrivée! De toutes façons, je ne pouvais pas me dégonfler, pas une troisième fois. Jamais deux cent trois, la troisième c'est toujours la bonne.
Non, cette fois-ci, je suis allée au bout de mes envies.
Après avoir défait sa chemise, je me suis assise à califourchon sur Dimitri, j'ai défait délicatement le bouton de son pantalon avant de lui retirer. Je laissai écouler quelques secondes, le temps de souffler un grand coup. Je regardai Dimitri dans les yeux et je déboutonnais entièrement mon accoutrement pour la première et dernière fois devant quelqu'un. Malgré toute la détermination que j'avais en moi, je n'arrivais toujours pas à le regarder en face. Je ne voulais pas inverser les rôles, je ne voulais vraiment pas que nous échangions nos places au début mais il a compris que je n'avais pas le choix, dans la cas contraire, je n'aurais pas pu continuer...
Non sans mal, Dimitri se mit en haut et moi en bas. J'en profitai pour lui descendre son boxer, le coucha sur moi en attirant sa tête dans ma poitrine.
Ce n'est pas parce que tu n'as pas l'âge que je ne peux pas te raconter la suite mais parce que je n'ai rien vu. Je préférais me l'imaginer. Après tout, cela ne m'empêcha pas de ressentir des émotions intenses et d'en profiter un maximum. Il avait beau faire nuit, nous avions tout deux très chauds. Néanmoins, cette chaleur n'avait rien de mal-sain, elle était apaisante. J'aurais voulu la ressentir toute ma vie mais de toute évidence, ce n'était pas possible.
Ce que je ne pourrais jamais oublier, c'est la douceur de sa peau. Mes mains passèrent tout leur temps dans ses cheveux et sur son dos, je n'osais bouger, j'étais tellement heureuse de sentir son souffle sur mon visage. Ce serait formidable, si on pouvait appuyer sur la touche « pause »ou« marche lente »au moment où on se sent le plus épanouie mais ça non plus ce n'est pas possible. Les meilleures choses ont une fin comme on dit, triste vieil adage mais bien réel, hélas...
C'est vrai, quand tu vois qu'en y repensant, je me suis identifiée à Clélia dans« La chartreuse de Parme »de Stendhal uniquement parce qu'elle aussi n'a pas regardé son« prince charmant »lors de sa première fois à cause d'une prière faite à Dieu, cela peut paraître complètement absurde mais pour moi cela prend tout son sens. On profite davantage de ce moment exceptionnel. La seule différence c'est que dès que j'avais mes mains dans les siennes, je ne pouvais m'empêcher de lui agripper son auriculaire droit avec le mien, un peu comme« Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. »
Il y a tout de même une chose que j'ai dite et que je n'aurais pas dû dire après coup:

« C'est tellement romantique comme endroit avec tout ces coquelicots, leur forme ne te rappelle pas quelque chose ?Eh bien, cela me fait penser à la« Rosa Centifolia », tu n'as pas remarqué qu'il leur manque des pétales ?On dirait des roses. Si seulement on avait réussi à l'attraper au lieu de la laisser couler le long de la rivière... Elle doit être loin maintenant. »

Comment aurais-je pu imaginer que c'est à cause de cette phrase que tout à basculer ?

***

Plusieurs jours après notre nuit d'amour, la jambe de Dimitri commençait à aller mieux, il avait toujours son bandage mais il remarchait correctement. Il était partit, disait-il: « Aller chercher du bois pour le feu. » Je trouvais cette idée excellente sur le coup puisque j'étais en train de couper les pommes que nous avions ramassés sur les pommiers la veille, avec le feu, nous aurions fait des pommes flambées. Le seul vrai délice que nous aurions ingurgités depuis un certain temps.
Tout se passait normalement jusqu'à ce que je commence à déglutir de plus en plus, sachant que cela ne m'arrivait jamais, je m'arrêtai dans ma lancée et je décidai de m'asseoir le temps que ça se calme. Au lieu de ça, d'horribles remontées acide se mettaient aussi à me déranger. Je n'ai eu d'autre choix que de sortir de la cabane pour aller régurgiter. Je m'étais dis que j'avais dû manger un fruit à peine mur au repas d'hier soir. Mais si c'était le cas, pourquoi avais-je les seins gonflés et du retard également...?

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